La newsletter ZEVILLAGE , toujours pertinente et argumentée …
Pourquoi la newsletter ZEVILLAGE reparle des bullshits jobs ?
Quelques extraits :
Parce l’un de ces bullshiters qui vient de quitter son travail après après avoir fait son mea culpa : “ Je me suis rendu compte de quelque chose : mais qui es-tu, petit branleur ? Faire des power points, des stats sur Excel, c’est ça la vie ? T’es capable d’animer une formation sur le trading haute fréquence, mais t’es pas foutu de savoir si un fruit est de saison ? Soyons honnêtes : je ne sais rien faire de mes mains. Lâchez-moi en forêt, je ne tiens pas 24h. Même les sangliers se foutraient de ma gueule”.
La newsletter évoque ègalement l’aventure d’Anne-Sophie qui avait quitté son travail après 6 ans dans une SSII et 1 an dans une startup. Elle ne supportait plus “le marketing (et son jargon), les objectifs de croissance, les comités d’investissement intégralement blancs et masculins, les (dé)motivational talks de (sa) hiérarchie, les piques bêtes et méchantes sur les heures d’arrivées, les luttes incessantes sur le remote ou les outils de travail…”.
Un an après, elle s’épanouissait dans son nouveau travail d’User experience designer dans… le secteur public. Tant mieux si la crise du coronavirus nous pousse à nous poser des questions sur notre travail : le contexte met plus facilement en évidence les absurdités. Et, nous pousse, éventuellement, à en tirer des conséquences pour changer de travail et de vie.
Mais, auparavant, méfions-nous des modes et des postures morales. En réalité, notre bonheur ne vient pas de l’extérieuret rien n’est simple : “Nombre de mes étudiants, écrit Silberzahn, sont partis rejoindre des ONG pleins de nobles ambitions, , pour en revenir dégoûtés par ce qu’ils ont vu sur le terrain, et nous connaissons tous des cadres travaillant dans de belles entreprises à la raison d’être évangéliquement irréprochable qui pourtant ne sont pas heureux”.